Procès en appel : la peine de Kamerhe réduite à 13 ans des travaux forcés
La Cour d'appel de Kinshasa/Gombe a, dans son verdict rendu ce mardi 15 juin, allégé le jugement rendu au premier degré, par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe relatif au procès 100 jours.
Elle a condamné à cet effet à 13 ans des travaux forcés, l'ancien directeur de cabinet du Chef de l'État, Vital Kamerhe.
Pour leur part, Samih Jammal et Jeannot Muhima, également condamnés en première instance, voient leurs peines réduites respectivement à 6 ans et à une année des travaux forcés.
La Cour a aussi rejeté la demande en réouverture des débats qu'avaient introduite Vital Kamerhe ainsi que les appels notamment d'Hamida Chahur, Soraya Mpiana, Daida Mpiana, Daniel Shangalume Nkingi alias Massaro.
L'arrêt rendu par la cour étant un arrêt sur dispositif, c'est-à-dire un arrêt sans motivation (le juge d'appel n'a pas justifié la réduction de 20 à 13 ans de prison, ndlr), le champ est libre pour "les condamnés d'aller à la Cassation qui pourra soit confirmer cet arrêt, soit le corriger voire réduire davantage la peine ou l'alourdir", nous confie un spécialiste de droit.
LV
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