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RDC : Les acteurs du sport sensibilisés sur le dopage Le Comité national antidopage congolais (CNAC) a organisé un séminaire d’éducation et de sensibilisation sur le dopage, à l’intention des acteurs du sport congolais, ce mardi 15 juillet 2025 à l’hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe. Cette session, placée sous l’autorité de l’Organisation nationale antidopage de la RDC, a réuni athlètes, encadreurs techniques, journalistes sportifs, dirigeants de fédérations et médecins du sport. Objectif : renforcer les connaissances sur les règles antidopage et sensibiliser sur les risques sanitaires, éthiques et juridiques liés à l’usage de substances interdites. Le président du CNAC, N’Giebe René, a rappelé que le dopage constitue une violation des règles antidopage (VRAD), selon le Code mondial antidopage. Créé en 2006, le CNAC agit en conformité avec les normes de l’Agence mondiale antidopage (AMA). La République démocratique du Congo a ratifié la Convention internationale contre le dopage dans le sport en 2019. Depuis, le CNAC bénéficie d’une ligne budgétaire dédiée par l’État pour mener à bien ses missions. « Le CNAC a pour rôle de promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport congolais, en collaboration avec les instances nationales et internationales », a déclaré M. N’Giebe. Un expert antidopage international a précisé que tout athlète congolais doit obligatoirement être enregistré auprès du CNAC, via la plateforme ADAMS (Anti-Doping Administration & Management System), afin d’être intégré au groupe cible des contrôles. Les sanctions applicables en cas de violation des règles antidopage ont été rappelées : - Présence d’une substance interdite : 2 à 4 ans de suspension - Usage ou tentative d’usage : 2 à 4 ans - Refus ou soustraction à un prélèvement : 4 ans à radiation à vie Les contrôles peuvent être effectués à tout moment et en tout lieu, a souligné le CNAC. Enfin, les participants ont été formés aux nouvelles méthodes de détection et aux dispositifs de prévention mis en œuvre au niveau national et international. Une démarche saluée par les intervenants, qui ont insisté sur la nécessité d’une culture de l’éthique sportive pour protéger les athlètes et garantir l’intégrité du sport congolais.