Beach Ngobila : deux semaines de calvaire sans électricité Depuis deux semaines, le grand port de Kinshasa, mieux connu sous le nom de « Beach Ngobila », vit au rythme des coupures d’électricité. Une panne survenue début septembre a plongé cette infrastructure stratégique dans une situation difficile. Le courant, brièvement rétabli le mardi 16 septembre, demeure instable et aléatoire. « De mardi à jeudi, l’électricité n’a été disponible que deux heures par jour. Ce matin, en ouvrant mon magasin à 8h00, j’avais du courant. Mais à 9h30, tout était de nouveau coupé, et depuis, nous travaillons dans le noir », confie un commerçant installé dans la salle d’attente du port. Face à cette crise, la Société congolaise des ports et des transports (SCPT, ex-Onatra) tente de limiter les dégâts grâce à un générateur. Mais celui-ci, vétuste et sous-dimensionné, ne parvient pas à alimenter l’ensemble du port. « Le groupe électrogène fonctionne trois à cinq heures maximum avant qu’on soit obligé de l’arrêter, faute de surcharge », explique une source interne. Cette panne persistante n’est pas un cas isolé. Même avant l’incident actuel, l’alimentation électrique au Beach Ngobila était réputée instable. Selon des agents de la SCPT, le problème proviendrait de la Société nationale d’électricité (SNEL). Des rapports auraient déjà été transmis à la hiérarchie, mais aucune solution durable ne semble, pour l’instant, envisagée. Pendant ce temps, commerçants, diplomates et voyageurs continuent de subir les conséquences de ce délestage prolongé dans l’un des plus importants points d’entrée et de sortie de la capitale congolaise.








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