Négociations de Nairobi : Des fictifs soupçonnés parmi les rebelles du Nord-Kivu
Les travaux des consultations entre les groupes armés et le Gouvernement congolais à Nairobi se poursuivent. D'autres représentants de ces forces rebelles sont attendus à la capitale kényane.
Les dernières informations renseignent que seules les troupes rebelles du Sud-Kivu ont été enregistrées. La facilitation n'arrive pas à identifier tous les groupes armés actifs au Nord-Kivu concernés par ce dialogue.
L’aéronef disponibilisé pour leur transport n’a pas pu les embarquer tous. L'on soupçonne l’intrusion des fictifs. D'où, la facilitation devra procéder à la mise à jour des listes de ces mouvements rebelles.
PREMIÈRE PARTIE
Pour la première manche des consultations entre les deux parties, la facilitation a mis à leur disposition le communiqué final de la rencontre des Chefs d’Etat des pays de l’Afrique de l’Est. L’objectif est que les hôtes congolais au Kenya puissent s’imprégner de l’esprit des Chefs d’Etat dans leur volonté de mettre fin à la crise qui sévit à la partie orientale de la RDC.
Lors de la première rencontre, le week-end dernier, les représentants des groupes armés ont notamment déclaré qu'ils n'ont pas l'intention de combattre le régime du Président Tshisekedi étant donné que tous ont combattu, par une lutte politique ou armée, le régime passé. Ils sont disposés à faire avancer ce processus.
La RDC à cette rencontre de Nairobi n’entend pas négocier avec les groupes armés. Le Gouvernement a mis en place une structure censée s’occuper de l’encadrement et l’orientation des ex-rebelles qui ont accepté volontairement de déposer les armes.
Le M23 reste toujours exclu de ces consultations pour avoir ouvert les hostilités après une trêve en faveur de ces pourparlers.
LES GROUPES CRIMINELS
C’est dans cet ordre d’idées que le président burundais a lancé un appel aux groupes armés burundais, qu'il avait qualifiés de « criminels », à déposer les armes et à rentrer.
Le principal groupe burundais à l’intérieur de la RDC, Résistance pour un État de Droit, RED-Tabara a dénoncé dans un communiqué du 24 avril un « langage insultant » et des « propos méprisants » à l'égard « des milliers de Burundais qui ont fui la terreur du parti CNDD-FDD » du président Évariste Ndayishimiye. Cela avant d’opposer, à lui et à ses pairs de la communauté des États d'Afrique de l'Est, une fin de non-recevoir.
Ce groupe rebelle burundais affirme qu’il « ne déposera ses armes que lorsque le droit aux élections libres et crédibles (…) sera totalement rétabli » au Burundi.
Dieumerci Kalewu
 
          




 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 


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