Incidents enregistrés lors de la marche du samedi 20 mai : les opposants sont "complices de la barbarie", s'indigne un cadre du MLC
Nicole Eloko Ekodi, coordonatrice Nationale de la Dynamique le Choix de la Liberté structure spécialisée du MLC, a déploré, dans une déclaration le dimanche, les incidents enregistrés lors de la marche de l'opposition, samedi 20 mai.
A l'en croire, les 4 leaders de l'opposition sont "non seulement complices de la barbarie, mais surtout le mobile de ce qui est arrivé à la population".
"Les chefs des bandes de l'opposition ont fait exprès en ne respectant pas l'itinéraire proposé par l'autorité urbaine", estime-t-elle.
Et de renchérir : "Les chefs des bandes de l'opposition ont consciemment et délibérément violé les règles tout en sachant que leur violation produirait des incidents sur la population qui les accompagne".
Par ailleurs, Nicole Eloko Ekodi a condamné la violence perpétrée par les éléments de la Police et invite le commissaire provincial à identifier ses éléments avant de les envoyer en mission.
"La barbarie de la police sur des citoyens sans arme blanche, ni à feu surtout sur un enfant mineur est une scène à la laquelle on devrait vraiment plus assister", déplore-t-elle tout en demandant à la justice de se saisir cette affaire.
Selon Nicole Eloko Ekodi, le pouvoir actuel se bat pour redonner une image crédible à la RDC. Elle accuse certains opposants d'avoir pillé le pays, notamment Matata Ponyo, ancien Premier ministre, et Moïse Katumbi, ancien Gouverneur du Katanga.
"M. Matata Ponyo n'a aucune leçon à donner à la gouvernance actuelle.
Nous attendons toujours la réouverture du dossier Bukangalonzo", a-t-elle conclu.
Dans plusieurs vidéos qui fusent dans les réseaux sociaux, l'on note une répression violante de la marche organisée par des partis politiques ECiDé, Ensemble pour la République, Envol et LGD.
Un mineur, par exemple, a été agressé par les éléments de la Police. Cette dernière a annoncé que trois policiers auteurs de brutalités contre les manifestants et sur un mineur sont arrêtés.
Marche de l'opposition : pas de mort, plusieurs blessés dont une journaliste (Bilan de la Police)
 
          




 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 


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