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16 janvier 2001 : Un jour sombre, une mémoire éternelle Le 16 janvier 2001, la République Démocratique du Congo perdait l’une de ses figures les plus emblématiques : Laurent-Désiré Kabila, Président de la République, tombait sous les balles d’un assassinat dont les zones d’ombre continuent d’interroger. Vingt-quatre ans après sa disparition, le souvenir de cet homme, porteur d’une vision de souveraineté nationale et d’indépendance, reste gravé dans la mémoire collective des Congolais. Laurent-Désiré Kabila, arrivé au pouvoir en mai 1997 après avoir renversé le régime de Mobutu Sese Seko, se présentait comme le libérateur du Congo. Son slogan emblématique, « Ne jamais trahir le Congo », résonne encore dans les cœurs de nombreux Congolais. Au cœur de sa gouvernance, il défendait une vision axée sur la souveraineté politique et économique, avec une volonté ferme de s’éloigner des influences extérieures et de redonner aux Congolais la maîtrise de leurs richesses naturelles. Malgré des défis colossaux, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du pays, symbolisant la lutte pour un Congo fort et indépendant. Une mort entourée de mystères Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila était assassiné dans son bureau à Kinshasa. Cet événement tragique a marqué un tournant dans l’histoire politique du pays, laissant place à une transition dirigée par son fils, Joseph Kabila. À ce jour, les circonstances exactes de cet assassinat restent floues. Plusieurs hypothèses évoquent des complots internes, des pressions internationales ou des rivalités géopolitiques, illustrant l’instabilité du contexte dans lequel il exerçait son pouvoir. Commémorations en 2025 Pour ce 24ᵉ anniversaire, un culte d’action de grâce a été organisé ce matin à la paroisse protestante du Centenaire à Kinshasa. Olive Lembe Kabila, ancienne Première dame, et Jeannette Kabila, fille du défunt président, ont pris part à cette cérémonie aux côtés de quelques membres du Front Commun pour le Congo (FCC) fidèles à Joseph Kabila. Après le culte, Olive Lembe et Jeannette Kabila se sont rendues au mausolée Laurent-Désiré Kabila pour y déposer des gerbes de fleurs en hommage à l’ancien président. Ce moment empreint de recueillement a été marqué par la présence de partisans et d’admirateurs, venus saluer la mémoire de celui qu’ils considèrent encore comme le père de la libération du Congo. Alors que la RDC fait face à des défis persistants, notamment l’instabilité à l’Est et les enjeux de gouvernance, la mémoire de Laurent-Désiré Kabila rappelle l’importance de la souveraineté nationale et de l’unité. Son message, porté par sa célèbre maxime, continue de résonner comme un appel à la vigilance et à l’amour de la patrie.